"Fine fellows, Cannibals. [...]
... in their place. They were men one could work with and I am grateful to them. And after all, they did not eat each other before my face;"
C'est Conrad qui le dit, dans Heart of Darkness. J'aime l'humour flegmatique de ce livre, qui ne parvient pas à être totalement désespéré en dépit de l'aversion de son auteur pour son aventure. J'aime sa puissance descriptive, où le moindre bosquet est vivant et terrifiant.
Et j'aime la sincérité, le recul ou le pessimisme avec lesquels il démontre "l'impossibilité de la connaissance"... Je ne peux qu'y souscrire, je vois toujours des indices, et je ne sais pas les lire... j'ai tellement lu mais je ne comprends toujours rien à la littérature.
Alors, je lui emprunte sa formule comme titre de ce blog !
Joseph Conrad au centre